Pour la septième étape de la Grande boucle, le peloton s’aventure dans les terres du „Blaireau“, dernier vainqueur français de l’épreuve, il y a maintenant 40 ans.
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
Fermer la fenêtre de présentation
Publié le 11/07/2025 12:48
Mis à jour le 11/07/2025 12:50
Temps de lecture : 2min
Bernard Hinault pose à Yffiniac, devant la fresque à son effigie et le maillot jaune géant conçu pour le passage du Tour de France dans la commune. (LOIC VENANCE / AFP)
Après le Nord, la Picardie et la Normandie, le Tour de France poursuit sa route en Bretagne. La septième étape, longue de 197 kilomètres, entre Saint-Malo et Mûr-de-Bretagne, avec sa fameuse côte, qui n’avait plus revu le peloton depuis 2021. Mais avant cette grosse bosse propice aux puncheurs dans le final, les coureurs traverseront les terres de Bernard Hinault, né il y a 70 ans à Yffiniac, dans les Côtes-d’Armor.
Quarante ans après le dernier de ses cinq succès sur la Grande Boucle, la France attend toujours un successeur au „Blaireau“. Et dans le peloton, la légende tricolore connaît toujours une certaine popularité. „Un dieu du vélo„, voilà l’expression qui vient tout de suite à la bouche d’Ewen Costiou, quand on lui demande de parler de Bernard Hinault.
Le jeune breton de l’équipe Arkea se souvient de sa première rencontre avec le champion français. „Il m’avait dit un truc, faut que t’arrêtes de te retourner et tout, faut que tu sois sûr de toi et c’est vrai que ça m’avait marqué parce que c’était mon premier échange avec lui. Depuis, j’y pense dès que je me retourne à cette petite phrase„, rit-t-il au micro de franceinfo.
L’icône Hinault fascine, agace aussi parfois, quand revient la rengaine de sa succession, quand il multiplie les critiques sur le cyclisme français. „Ça fait partie du personnage“, répond, dans un sourire, le puncheur morbihannais, Axel Laurance.
„C’est l’histoire de la France et du cyclisme français, ça reste un vélo complètement différent, c’est dur de comparer… Voilà, on essaye maintenant de créer notre propre histoire“.
Axel Laurance
à franceinfo
Pas question non plus de comparer les époques pour Bruno Armirail, le rouleur de Decathlon AG2R La Mondiale n’oublie pas le passé, mais regarde vers l’avenir. „Je le respecte totalement et c’est vrai que j’aimerais bien avoir ce palmarès-là, c’est sûr. C’est encore le dernier vainqueur français du Tour, mais je pense qu’il y a quand même une belle génération de français qui arrive, avec notamment Paul Sexas. Il va être très fort !“
Avis que partage Bernard Hinault : le Breton y est d’ailleurs allé de son conseil auprès de la jeune pépite de 18 ans, lui recommandant de ne pas griller les étapes.