Dani Olmo avec le FC Barcelone.
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“Olmo est recherché. Bien que, peut-être, on pourrait écrire qu’il se cherche lui-même”. La punchline est signée par nos confrères d’AS au mois de septembre. Toujours dans la tourmente, Dani Olmo doit reprendre confiance dans un FC Barcelone qui se déplace à Chelsea se mardi (21h00). Un seul petit but depuis le début de la saison et deux passes décisives au compteur de l’ancien joueur du RB Leipzig, titularisé à 7 reprises.
La dernière en date, pas plus tard que ce samedi et la victoire (4-0) face à Bilbao pour les retrouvailles avec le Camp Nou. De quoi rassurer les supporters catalans ? Au contraire, puisque le joueur de 27 ans a signé une pâle prestation, avec 4 tirs (0 cadré), aucun dribble, une seule passe clé et un total de passes réussies (72%) bien trop bas pour un joueur de ce calibre technique.
“Pour moi, Platini est un plus grand joueur que Zidane”
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Auteur d’une première saison convaincante à Barcelone, malgré les rebondissements liés à son inscription, le natif de Terrassa n’a pas réussi à enchaîner. Son impact offensif est jusqu’ici bien trop maigre dans un secteur aussi concurrentiel que nécessaire à Barcelone. “Lewandowski et Olmo sont de retour, c’est une très bonne nouvelle pour nous”, se réjouissait Hansi Flick le 1er novembre. Resté muet malgré quatre matches dont deux titularisations, Dani Olmo a souffert de la comparaison avec l’impact du Polonais (4 buts) depuis.
“J’ai observé attentivement Olmo et Fermin, et honnêtement, Fermin López apporte plus à Barcelone que Dani Olmo n’en apportera jamais, avait lancé le consultant Gary Neville après la défaite face au PSG (1-2, le 1er octobre). Bientôt, les supporters se rendront compte qu’Olmo n’est pas à la hauteur.” Fermin, 22 ans, issu du centre de formation évidemment, s’est lui saisi du terrain laissé par l’un de ses concurrents directs. “Il est très dangereux pour l’adversaire. Pour nous, c’est important de l’avoir dans notre équipe car il est bon avec le ballon, et fantastique sans le ballon aussi”, louait Flick le 21 octobre.
Un physique qui interroge
Arrivé pour 60 millions d’euros, un sacré investissement vis-à-vis des finances du club catalan, Dani Olmo pèse en ce moment plus lourd que ce qu’il apporte. Au point de créer une crispation jusqu’à une rencontre il y a quelques jours entre l’agent du joueur et Deco (directeur sportif du Barca) pour faire le point sur l’avenir du joueur dont le physique est aussi questionné. “Il ne pourra prétendre à la place de Fermín que lorsqu’il sera en pleine forme physique”, relevait AS en novembre. “Je suis en train de suivre une méthode de travail pour prévenir ces blessures, avec du travail au gymnase. Mais c’est le football et vous ne pouvez pas tout contrôler”, avouait l’intéressé.
Malgré ce passage à vide, l’un des joueurs phares du dernier Euro conserve le soutien de sa sélection. “C’est un joueur capable d’occuper plusieurs positions et qui performe à un très haut niveau avec l’équipe nationale”, se réjouissait Luis de la Fuente après le match nul de l’Espagne face à la Turquie (2-2, le 18 novembre). Une rencontre où Olmo a ouvert le score tout en finesse et retrouvé ainsi le chemin des filets en plus d’une prestation pleine où il a été le maître du jeu de la Roja.
“Comme il est important pour l’Espagne que Dani Olmo récupère sa meilleure version”, célébrait AS après la rencontre quand Marca louait son talent. “Il est l’un de ces joueurs qui fait la différence. Et ça, dans une Coupe du monde, c’est de l’or”, analysait le quotidien madrilène. “Olmo, c’est une baguette magique. Ce type de joueur pour lequel on paie un ticket de football. Parfois même à des prix trop élevés”, ajoutait Mundo Deportivo. De quoi faire saliver le Barca.
